les grands projets portes par notre
gem
les ch’tits bonheurs
28/02/2025
Contrairement à la communication de masse, qui s’adresse à un public très large, la communication de proximité a pour objectif de toucher des individus à échelle locale. Elle prend très souvent la forme d’actions et de supports de communication physiques déployés aux abords des magasins ou des zones de chalandise souhaitant attirer l’attention du passant.
La communication de proximité s'adresse à une population plus réduite. L'objectif final est le même : rentrer en contact.
En revanche, les moyens pour y parvenir sont nécessairement différents.
L'élément central de la communication de proximité, c'est le lien.
L’idée à germer de créer un Food truck café qui pourrait sillonner les territoires avoisinants hors métropole pour informer sensibiliser sur la santé mentale et le rétablissement, déstigmatiser et jouer un rôle préventif.
Pourquoi un Food truck : pour la pérennité du projet.
Nous permettre une fois les finance de début trouver d’assurer un autofinancement de l’action, pouvoir peut-être embaucher un équipier mais aussi permettre à ceux d’entre nous qui souhaite s’essayer à une reprise de travail de pouvoir participer.
Nous pourrions ainsi rentrer en communication par le biais de CLSM de Collectivité territoriale ou encore sur des évènements institutionnels ou associatif. À titre d’exemple, certains villages organisent des fêtes dans les rues commerçantes. C’est une occasion de rassembler et d’inviter les personnes autour d’un moment de convivialité, mais aussi de communiquer avec notre savoir-faire.
Le principal investissement pour lancer un Food truck réside dans l’achat et l’aménagement du camion ou de la caravane Food truck.
Deux solutions sont possibles :
Acheter un véhicule (ou une caravane) neuf ou d’occasion et l’aménager. L’investissement représente entre 15 et 25 000 euros selon les options que vous choisissez.
Acheter un Food truck équipé neuf ou d’occasion. Certains fabricants proposent des Food trucks tout équipés pour un budget allant de 50 à 100 000 euros.
L’ouverture d’un Food truck est un projet. Toutefois, il comprend des contraintes importantes liées à la restauration (gestion des achats / stocks, suivi du personnel, …) et une capacité de travail qui requiert une bonne volonté à aménager à nos difficultés individuelles.
La faiblesse des investissements ne doit pas masquer la difficulté du métier et la nécessité de se préparer aux exigences et contraintes liées au métier de la restauration.
28/02/2025
A l’initiative
du GEM Les CH’TITS BONHEURS
Genèse du préprojet :
Les structures pour personnes âgées ont suscité de vives discussions au sein du gem et a intéressé beaucoup d’entre nous d’échanger sur le su-jet.
Chacun expliquant sa crainte en plus de devenir à nouveau dépendant d’une structure, de subir alors de nombreux débats sur les directives anticipées qui émergent naturellement au sein de notre Gem.
Tout cela renforcé par le départ d’adhérent du GEM vers des types de structures existantes pour personnes âgées qui subissent de nouveau la stigmatisation liée à nos troubles psychiques. Et de fait se trouvent à nouveau avec une dose de traitement trop élevé et sédative nous en-levant le reste de notre autonomie et de notre capacité de réflexion.
On connaît également des personnes faisant partie de notre entourage qui ont été confrontées à cette expérience.
De ce fait, des questions nous submergent :
que cela signifie-t-il pour une personne âgée ayant un parcours comme le nôtre de quitter son lieu de vie pour s’en remettre à une structure qui constituera son dernier lieu de vie ?
Comment la personne vit-elle cette rupture avec sa maison ou cette nouvelle étape de sa vie ?
Comment se déroule ce passage, cette transition dans laquelle la per-sonne ne peut « passer d’une vie où l’on compte, où l’on est acteur, à une vie où tout est réglé par le bon vouloir d’autres » ?
Que pouvons-nous faire ? Comment anticiper, comment faire respec-ter nos directives ?
Et si nous créions nous-mêmes nos structures adaptées, dans notre cadre de vie, en conservant nos habitudes GEM, médecins, amis, communauté et ainsi rester des acteurs de nos vies et toujours des ci-toyens participatifs. Et surtout avec des pairs pour continuer à profiter des savoirs expérientiels et cultiver nos échanges entre pairs façon GEM.
Avant de conclure cette partie, je tiens à souligner qu’il a fallu assurer l’observation de la littérature, et les données récoltées font absence de sujet pour un public comme nous, de personnes ayant vécu un par-cours de psychiatrie et diagnostiquées le plus souvent avec des troubles psychotiques.
Si les travaux concernant la difficulté que peut révéler l’expérience de l’entrée en institution par des personnes âgées sont particulièrement nombreux, très peu traitent de prise de décision effectuée de manière anticipée et par conséquent, acceptée.
CADRE THEORIQUE :
Selon Ploton (2005), la prise de décision d’entrer en institution se fait souvent dans un contexte de crise. Les maladies pathologiques et phy-siques combinées avec le vieillissement amènent la personne âgée à devoir s’appuyer sur des aides extérieures afin d’améliorer sa qualité de vie.
Or, bien que pris en charge, la personne âgée peut vivre cette transi-tion comme un abandon d’une vie et des facultés qui lui échappe petit à petit, et doit donc aussi faire face à une adaptation qui sera « psy-chiquement coûteuse pour (…) devenir un spectateur de la vie qui at-tend (…) ». (Ploton, 2005 : 97)
Perdre donc ses capacités physiques ou mentales, amène la personne âgée à redevenir dépendante. En ce qui concerne ce terme de dépen-dance, il n’est pas rare qu’il suscite des connotations négatives qui im-pliquent de « (…) désormais devoir subir la vie et d’être redevable d’un autre » (Gaberan, 2003 : 49).
Cette conception de la vieillesse et de la nécessité d’être placé en insti-tution peut effectivement amener à vivre difficilement cette transition.
Or, Philippe Gaberan (2003) rappelle que la dépendance est expéri-mentée dès la petite enfance et plutôt que de la voir comme une su-bordination à autrui, il est possible de la considérer comme une autre voie possible dans la mesure où « un individu privé du lien à l’autre n’accède pas à ce qui fait humanité de l’homme » (Gaberan, 2003 : 49).
Ainsi, sa perspective permet ici, dans le cadre de ce travail, de conce-voir la dépendance à autrui ou à une structure telle que les EMS de manière plus globale.
Le passage à un nouveau lieu de vie peut-être caractérisé comme un assujettissement à une nouvelle forme de vie, mais renvoie également à la personne l’image de sa propre condition de dépendance.
Néanmoins, cette dépendance peut être vécue autant comme une re-lation de contrainte, mais aussi comme une façon de regagner en di-gnité humaine. Pour l’auteur, « ce n’est donc pas tant la dépendance qui est source de mal-être mais la crainte de ce que celle-ci peut faire vivre dès lors que l’environnement n’est pas propice » (Gaberan, 2003 : 53).
Finalement pour l’auteur, une situation de dépendance peut être vé-cue comme une faiblesse lorsqu’elle met l’être humain face à ses propres limites, mais peut aussi être considérée comme une force, lorsqu’elle participe à son humanité (Gaberan, 2003).
Pour Martine Dorange (2005), il y’a certes ceux qui vivent ce passage comme une expérience douloureuse, mais aussi ceux pour qui cette décision est perçue comme raisonnable et qui vivent la transition de manière beaucoup plus sereine. « Quoiqu’il en soit certaines per-sonnes très âgées mûrissent leur projet, cherchent elles-mêmes la structure la plus à même de leur convenir et décident du moment de leur entrée » (Dorange, 2005 : 133).
Ainsi, bien que vulnérables et fragiles physiquement ou psychologi-quement, certaines personnes font preuve de sérénité, de réalisme à propos de l’étape que constitue l’entrée en institution et peuvent ainsi mieux anticiper, mieux se préparer au passage à un nouveau lieu de vie.
Cependant, elle rappelle qu’une décision volontaire d’entrer en insti-tution n’est pas toujours un choix délibéré et que cela dépendra tou-jours des circonstances. De plus, l’auteur souligne que malgré l’anticipation, cette expérience se révèle être une étape non sans diffi-culté lorsqu’il s’agit dequitter/de se séparer de son lieu de vie habituel qui abrite toute l’histoire familiale, les souvenirs ainsi que sa propre identité.
Pour finir, Isabelle Mallon (2007) propose de comprendre l’entrée en institution comme un tournant biographique : ce serait un passage permettant d’établir une continuité entre son lieu de vie dans son do-micile et une vie dans un cadre institutionnel : « ces continuités, maté-rielles, relationnelles, et symboliques, visent à réduire l’écart entre les deux univers et manifestent une anticipation, stratégique ou tactique, du vieillissement » (Mallon, 2007 : 255).
Si cette préparation et anticipation existe chez la personne âgée, la continuité est assurée entre ces deux lieux de vie et le climat du chan-gement devient plus favorable, en rendant cette étape de vie com-plexe beaucoup plus sereine. Ce sont souvent, selon l’auteur, les per-sonnes âgées qui ont pris la décision elles-mêmes d’entrer en institu-tion, qui négocient le mieux ce passage et s’assurent de vivre cela plus comme un tournant positif dans leur vie qu’une rupture douloureuse.
NOS AXES DE DEVELLOPPEMENT :
Les solutions que nous souhaitons travailler doivent impérativement prendre en compte :
La citoyenneté de la personne et l’exercice de sa liberté et de ses droits
Car la vieillesse est une étape de l’existence pendant laquelle chacun poursuit son accomplissement. Même en situation de handicap ou de dépendance la personne âgée doit pouvoir exercer sa liberté, ses droits et assumer ses devoirs de citoyen ; sa place dans la cité, au con-tact des autres générations et dans le respect des différences, doit être reconnue et préservée.
Un véritable esprit associatif basé sur des valeurs éthiques et mo-rales
Par ses actions et son développement dans le champ de l’Economie Sociale et Solidaire, notre (ou nos) projet(s) affirmera sa volonté de s’inscrire dans un principe de solidarité et d’action sociale
Être de véritables acteurs de nos territoires en partenariat avec les pouvoirs publics
L’ouverture de nos projets sur leur environnement local et la par-ticipation au développement socio-économique et culturel de nos territoires d’implantation constituent des priorités. L’association reste en éveil permanent pour répondre aux besoins gérontolo-giques des bassins de vie, en coordination avec les pouvoirs pu-blics et les partenaires départementaux.
Poursuivre notre élan créatif et multiplier les actions innovantes
Et enfin
Soucieuse de respecter au mieux les besoins et les demandes des personnes âgées du territoire, nos solutions devront être résolu-ment engagées dans la recherche de réponses innovantes en termes de mise en œuvre d’habitats alternatifs, de déploiement de nouvelles techniques de communication et de promotion.
Emergence de 2 préprojets :
• MPAEN « Les Maisons Partagées d’Âgés et d’entraide mutuelle »
« Les Maisons Partagées d’Âgés et d’entraide mutuelle » serait un con-cept unique qui s’adresse à des personnes âgées fragilisées
Véritable structure d’accueil alternative aux institutions historiques et existantes, l’idée originelle, des Maisons Partagées d’Âgés et d’entraide mutuelle, provient de l’intuition et la volonté de créer un mode de vie innovant,
Son originalité ?
Description
La maison est conçue pour des personnes âgées en perte d’autonomie qui recherchent du lien social et l’accompagnement d’un professionnel au quotidien et ainsi faire cohabiter des personnes âgées au sein d’un même lieu, certes sur un système en pleine essor de l’habitat partagé pour personnes âgées mutualisant leurs moyens. Mais dans ce cadre ayant tous eu un parcours psy, de rétablissement et d’entraide mu-tuelle au sein de GEM
Et du personnel pair.
Objectif en mutualisant :
5 pairs professionnels accompagnants
Présence 24h/24
Nourris, logés, blanchis
Coordination du passage professionnels de santé (infirmier, mé-decin…)
Espace de vie en commun convivial et participatif salon cuisine avec aide mais pas sans nous, favorisant l’expression par des échanges entre pairs
Animation en accord avec notre cadre de vie locale : GEM, Centre sociaux
Déplacement en véhicule mutualisé
Avec des appartements : (Les suites)
10chambres PMR privatives
Sdb privative
WC privatif
TV
Wi-Fi
Téléassistance (détection chute et déambulation)
Logement disponible sur place pour les visites des proches (sur ré-servation auprès du responsable de la villa)
Sa vocation ?
Résolument sociale ; la lutte contre la précarité, l’isolement et/ou la solitude, le maintien ou la reconstitution d’un lien social, de la solida-rité et de l’utilité sociale constituant les fondements idéologiques de ce concept.
• FVEM PHPV
FOYER DE VIE ENTRAIDE MUTUELLE pour Personnes Handicapées
Psychique Vieillissantes.
ce projet s’inspire de cette sagesse toute empreinte d’empathie pour les personnes fragilisées, notamment les personnes en situation de handicap psychique vieillissantes en respectant là aussi les grandes lignes de l’esprit d’un GEM
Valoriser la personne par des activités d’utilité sociale
Notre mission principale est de mobiliser les compétences pour appor-ter un soutien et une aide à chacun des résidents usagers afin qu’ils puissent occuper une place d’acteur dans la société́ et/ou retrouver un « sens à sa vie » malgré le vieillissement. L’« estime de soi » est un mo-teur qui doit être préservé pour le maintien d’une bonne santé phy-sique et mentale. C’est pourquoi nous souhaitons y proposer à chaque usager un accompagnement personnalisé adapté à ses besoins, ses at-tentes et ses capacités. Chaque individu contribue, à sa façon, à la vie du foyer, « comme à la maison » dans la joie et la bonne humeur ! Mais aussi nos difficultés liées à nos souffrances psychiques.
Ce type d’établissement s’attachera également à bâtir une vie sociale et culturelle riche et dense en favorisant l’expression et la participation de chacun des usagers.
Proposer des réponses multiples et graduées aux besoins de la personne
Notre Foyer de vie propose divers types d’accueils et d’accompagnements : hébergements permanents en structure collective ou logement individuel, stages et hébergements temporaires, accueil en journée, stages, etc… ces derniers afin de faciliter le passage du chez soi à un nouveau chez soi, non pas en dépit de mais bien dans la construction d’un nouveau projet de vie malgré le vieillissement.
Le Foyer de vie proposera donc 3, 4 ou 5 unités de vie. Chacune disposant de ses propres caractéristiques qui permettent de s’adapter aux besoins et au rythme de la personne accueillie.
Notre rôle est :
– d’adapter l’accompagnement à la santé lorsqu’un problème de santé est identifié ;
– d’adapter le cadre et le rythme de vie de la personne dès l’apparition des signes de vieillissement et/ou de perte d’autonomie ;
– d’accompagner la personne vers un mode d’accueil adapté, médicalisé si besoin, en respectant son choix.
Préserver l’autonomie, promouvoir la santé de la personne et proposer un suivi médical préventif
Nous veillerons à protéger l’autonomie des résidents ou, tout au moins, de prévenir toute forme de régression par la réalisation d’activités quotidiennes diversifiées.
Notre rôle est également de développer une connaissance des risques liés à la santé des personnes handicapées vieillissantes, au niveau individuel (projet personnalisé) et au niveau collectif (public accueilli par la structure). C’est pourquoi nous mettons en place des programmes d’éducation à la santé adaptés ou construits en équipe interdisciplinaire, avec les personnes concernées (le cas échéant leurs proches), et avec l’appui de partenaires qualifiés et surtout avec des pairs professionnels prioritairement recrutés.
• En s’assurant de la formalisation et de la réactualisation : des attentes de chaque personne en matière d’accompagnement à la santé, des informations permettant de faciliter le suivi médical, des éventuelles directives anticipées.
• En mettant en place des actions, des soins et un suivi médical préventifs et réguliers : vaccinations et dépistages, bilans de santé annuels (ou organises en cas de constat d’une médication comportementale ou des potentialités), consultations et actes réalisés avec le médecin de la structure (s’il en existe un), le médecin traitant, les médecins spécialistes et les professionnels paramédicaux.
• En mettant en place des actions rétablissement wrap, madmap, directives anticipées réactualisés régulièrement.
LES 2 PRE-PROJETS nous demanderons de trouver une collaboration avec des services médico-sociaux pour la co-construction de ces projets en lien avec la psy de secteur
Sans oublier les missions sur :
Le cadre de vie
Le projet de vie
La vie sociale et culturelle
L’accompagnement par des pairs professionnels (trouver des formations pour que des pairs deviennent professionnels dans les différents champs nécessaires à ce projet en développant également le champ de leurs savoirs expérientielle acquis dans le cadre de leur parcours de rétablissement et accrue dans le cadre d’échange entre pair ou dans des formation style CoFoR.
EN RESUMÉ /
Les solutions que nous souhaitons travailler doivent impérativement prendre en compte :
La citoyenneté de la personne et l’exercice de sa liberté et de ses droits.
Un véritable esprit associatif basé sur des valeurs éthiques et morales.
Être de véritables acteurs de nos territoires en partenariat avec les pouvoirs publics.
L’ouverture de nos projets sur leur environnement local et la participation au développement socio-économique et culturel de nos territoires d’implantation constituent des priorités.
Poursuivre notre élan créatif et multiplier les actions innovantes.
Et enfin
Soucieuse de respecter au mieux les besoins et les demandes des personnes âgées du territoire, nos solutions devront être résolument engagées dans la recherche de réponses innovantes en termes de mise en œuvre d’habitats alternatifs, de déploiement de nouvelles techniques de communication et de promotion.
Emergence de 2 préprojets :
• MPAEN « Les Maisons Partagées d’Âgés et d’entraide mutuelle ».
• FVEM « FOYER DE VIE ENTRAIDE MUTUELLE pour Personnes en situation de Handicaps » .
Créons une innovation sociale au service des plus fragiles.
Une Maison de Vie et d’entraide mutuelle est un habitat accessible à tous et qui offre à des personnes fragilisées, qu’elles soient en situation de handicap, de précarité, d’isolement, la chance de retrouver de l’autonomie et une place dans notre société.
Une Maison de Vie et d’entraide mutuelle, ouvertes sur la vie de quartier, sont insérées au cœur de la ville. Dans ces lieux de vie à taille humaine cohabitent habitants, bénévoles et professionnels, dans une ambiance familiale.
Véritable innovation sociale, les Maison de Vie et d’entraide mutuelle sont la preuve, jour après jour, que les principes universels d’accessibilité et de vivre ensemble sont profitables à tous.
En partenariat avec des associations, des Fondation co-construisons ce projet d’habitats partagés et inclusifs par la concrétisation d’une Maison de Vie et d’entraide mutuelle. Pour que la fragilité ne soit plus synonyme d’exclusion.
Ce projet représente au bas mot entre 2 et 4 millions d’investissement.
16, rue Jules GUESDE
59790 RONCHIN
gem@leschtitsbonheurs.com
09 50 46 28 19